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5 raisons pour se mettre à la natation quand on fait du vélo

5 raisons pour se mettre à la natation quand on fait du vélo

19 juillet 2023

Si le vélo est excellent pour la santé, il peut « fatiguer » le corps. Même si c’est un sport porté, le cyclisme reste soumis à la gravité. À force de coups de pédale, le genou peut subir des pressions très importantes et le retour veineux être perturbé.

On repose son corps

Dans l’eau, on se retrouve dans un milieu micro-gravitaire. Avec la poussée d’Archimède – « tout corps plongé dans un fluide subit une poussée verticale, dirigée de bas en haut, égale au fluide déplacé » – nous gagnons en légèreté. Selon le degré d’immersion, la gravité terrestre ne s’exerce plus, ou presque. Si seule la tête sort de l’eau, celle-ci est d’environ 10%. De 80%, si l’eau arrive jusqu’à mi-cuisses. De 20%, si elle monte jusqu’aux aisselles. Résultat, dans l’eau, on se retrouve dans un milieu où la gravité est réduite.

Aidés par la poussée hydrostatique, qui est plus ou moins forte suivant la profondeur du bassin, et freinés par la résistance hydrodynamique, tous les mouvements deviennent beaucoup plus faciles à réaliser et leur amplitude plus grande. Les articulations et la colonne vertébrale sont déchargées du poids du corps… avec un effet auto-massant en prime ! Plus les gestes sont rapides, plus le drainage sera profond. L’évacuation des déchets et des toxines accumulés s’en trouvera favorisée. Idéal pour une récupération active !

On se muscle harmonieusement

Sur le vélo, on renforce principalement les muscles des membres inférieurs. En intégrant des séances de natation, vous développez en même temps la masse musculaire du haut du corps. À chaque nage ses vertus !

La brasse coulée tonifie plus particulièrement les biceps, les épaules et les pectoraux. Ne sortez pas trop la tête hors de l’eau ou sur le côté, vous risqueriez des lombalgies et autres cervicalgies. Attention aux genoux avec les mouvements en ciseaux des jambes. Évitez la brasse aussi si vous avez mal au dos. Avec la tête hors de l’eau, elle accentue sa cambrure. Mieux vaut pratiquer la brasse dite « coulée » à condition de bien la maîtriser. 

Le crawl sollicite les dorsaux, les pectoraux, les abdominaux… il implique la rotation du haut du corps, fait travailler les pectoraux, les dorsaux, les abdominaux… tout en demandant une bonne synchronisation des mouvements des bras et de la respiration. Les battements de jambes mobilisent hanches, fessiers, cuisses.

Le dos crawlé muscle les abdominaux, les dorsaux, les épaules et les triceps. Jambes et fessiers sont également sollicités grâce aux battements.

Variez les techniques pour solliciter tous les groupes musculaires.

On améliore son gainage

Pour se maintenir en position horizontale à la surface de l’eau, cela demande déjà un travail des abdominaux et des dorsaux permanant. Plus vous serez gainé, plus vous nagerez facilement, efficacement et avec plus de force. Comme vous le savez, gainer consolide la sangle abdominale et protège le dos, notamment au niveau des lombaires. Renforcer les muscles stabilisateurs du tronc, et donc du corps, permet également une bonne transmission des forces entre le haut et le bas du corps, et donc la position sur le vélo.

On renforce ses muscles du dos

Le dos crawlé reste la meilleure nage pour muscler le dos, en particulier les dorsaux, pour prévenir les maux de dos, redresser ceux voûtés ou trop cambrés. Tout en favorisant l’ouverture de la cage thoracique, il permet de rééquilibrer la posture et de corriger les épaules rentrées. Rien de tel pour améliorer la respiration. Le crawl, quant à lui, redresse la courbure lombaire et diminue les problèmes de cervicales. Deux nages indispensables pour conserver une bonne posture à vélo.

On développe son souffle

Sport d’endurance par excellence, la natation sollicite de façon douce l’appareil cardio-vasculaire. Grâce aux fortes amplitudes respiratoires, vous allez travailler votre consommation maximale d’oxygène (VO2Max, le volume d’oxygène maximal). En obligeant à trouver votre rythme respiratoire, en synchronisant activité musculaire et respiration (une expiration forcée lorsque vous avez la tête sous l’eau et reprendre de l’oxygène quand elle est en dehors), il est conseillé à ceux qui s’essoufflent rapidement en pédalant.

Misez sur 3 accessoires malins !

Utilisez du petit matériel pour jouer avec la résistance de l’eau et augmenter l’intensité des séances de natation.

  • Les palmes musclent la chaine musculaire des membres inférieurs. En fonction de leur longueur, de leur voilure, de leur rigidité, et de votre battement de jambes, l’effort ne sera pas le même. Ainsi, les légères tonifient jambes et fessiers. Les courtes musclent plus en augmentant la résistance à l’eau. Les plus rigides et lourdes permettent de travailler les jambes en puissance.
  • Les paddles, gants palmés, développent le haut du corps, en augmentant la masse d’eau à déplacer. Elles sont aux mains ce que les palmes sont aux pieds.
  • Le pull-boy renforce encore plus les bras, les épaules et le gainage. Coincé entre les cuisses ou les chevilles, il maintient les jambes serrées afin de se concentrer sur le mouvement des bras.

Jetez-vous à l’eau et ajoutez la natation à votre routine d’entraînement ! Vous découvrirez comment la natation peut améliorer votre condition physique, votre technique et votre plaisir de pédaler !

Clarisse Nénard

clarissenenard.com

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