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À vélo, protégez vos yeux !

À vélo, protégez vos yeux !

11 août 2020

Bien voir à vélo est essentiel. Protégez vos yeux des éléments extérieurs susceptibles de vous gêner : changements de luminosité, soleil, vent, pluie, pollen, insectes, branches…

Lors de vos sorties, balades, randonnées, ou descentes en vtt, voyages à vélo… mieux vaut porter une bonne paire de lunettes à vélo. Que vous soyez cycliste professionnel ou que vous pédaliez juste pour le plaisir, les lunettes restent indispensables, même si elles ne sont pas obligatoires. Elles vous évitent d’en prendre plein les yeux.

Pour filtrer les rayonnements des UV

Vous connaissez peut-être plus et mieux les méfaits des rayons solaires sur la peau. Sachez qu’ils s’avèrent tout aussi dangereux pour les yeux. Le soleil émet trois types de rayons ultraviolets : les UVA, les UVB et les UVC. Si les UVC sont presque totalement stoppés par l’ozone de l’atmosphère, les UVA et les UVB sont nocifs pour les yeux. Les UVA, les plus dangereux, atteignent le cristallin chez l’adulte et peuvent toucher la rétine chez l’enfant. Nos chérubins ayant un cristallin totalement transparent jusqu’à l’âge de 12 ans, leurs yeux sont donc plus perméables aux UV. Enfin, les UVB sont absorbés par le cristallin chez l’adulte. D’où l’importance de choisir des lunettes de soleil avec un indice de protection contre les UVA et les UVB.

Retenez aussi que ces UV parviennent aux yeux de trois manières différentes : directement (selon le lieu géographique et l’altitude), par diffusion (présence de nuage ou pas) ou par réflexion (nature du sol et sa réverbération).

Été comme hiver

Vous comprenez mieux comment les UV agressent l’ensemble des tissus oculaires et attaquent notre capital visuel. C’est pourquoi, en été comme en hiver, il ne faut surtout pas négliger les dangers des UV, dès le lever du soleil, et même par temps couvert. Invisibles et indolores, ils peuvent provoquer des sensations de brûlure, une impression d’un corps étranger sous la paupière, un larmoiement plus ou moins important, une gêne à la lumière. Pire encore, ils peuvent s’attaquer à la cornée, entraînant des inflammations de type kératite, mais aussi au cristallin, pouvant accélérer l’apparition de cataractes, et à la rétine, participant ainsi au développement de la DMLA (Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age), première cause de basse vision après 60 ans, voire plus tard de cécité. N’oubliez pas non plus lorsque vous pédalez en montagne l’intensité des UV augmente de 10% à chaque palier de 1 000 mètres d’altitude.

Pour parer les éblouissements

À vélo, nous sommes parfois confrontés à une lumière extérieure trop vive, une luminosité changeante, des reflets aveuglants du soleil sur la chaussée, des autres véhicules, des objets ou encore des débris. Optez pour des lunettes de soleil polarisées, qui éliminent les éblouissements et les reflets. Dans des conditions de luminosité intense, elles rendent la vision très confortable.

Pour une clarté visuelle essentielle

Performances visuelles et performances sportives à vélo sont indissociables. Difficile de gagner une étape du Tour, une épreuve de descente en VTT si l’on ne voit pas parfaitement le relief et le contraste de couleur. Le moindre changement de luminosité ne pardonne pas. Lors d’un passage en zone d’ombre, les yeux mettent quelques dizaines de secondes pour s’accommoder.

Pour se protéger des éléments extérieurs

Le soleil n’est pas la seule bête noire des cyclistes. À vélo, le vent l’est également. Même si l’air chaud contient plus de vapeur d’eau que l’air froid, il assèche les yeux. D’où l’importance d’opter pour une monture de lunette enveloppante afin d’éviter les symptômes désagréables de la sécheresse oculaire : les larmes réflexes qui apparaissent pour protéger les yeux des agents irritants.

La poussière, les pollens, les insectes, la pluie, les projections de boue, les gravillons, les branches… sont autant d’éléments perturbateurs à vélo. Porter des lunettes à vélo va bien au-delà de l’esthétisme. Cela rime avec prévention, confort oculaire et performance sportive !

Les lunettes sombres ne sont pas forcément les plus efficaces

Comme vous pouvez l’imaginer, une bonne paire de lunette pour le vélo ne doit pas répondre aux seuls critères des solaires. À savoir : le marquage CE inscrit sur la monture ainsi que la catégorie de protection allant de 0 à 4.

– La catégorie 0 (transparente) convient pour rouler la nuit, par temps très nuageux et de pluie.

– La catégorie 1 s’utilise lors de faibles ensoleillement et luminosité, par temps gris.

– La catégorie 2 est adaptée à un ensoleillement moyen.

– La catégorie 3 est recommandée lors de fort ensoleillement.

– La catégorie 4 est destinée à une luminosité extrême et un soleil intense (alpinisme, glaciers, etc.). Ils sont donc trop foncés pour rouler à vélo.

Toujours convaincu que les lunettes de cyclisme restent un accessoire de mode ? Au-delà du style, elles sont aussi importantes pour le confort que pour la performance sportive.

Clarisse Nénard
clarissenenard.com