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Vélo d’occasion : comment bien les choisir et éviter les arnaques ?

Vélo d’occasion : comment bien les choisir et éviter les arnaques ?

31 août 2021

Le marché du vélo explose. Que ce soit pour des raisons économiques ou écologiques, celui de l’achat d’objet de seconde vie est en plein essor. Devant les offres des sites de cycles d’occasion, les annonces de particuliers sur internet pullulent. Voici quelques règles de base pour faire le bon choix et déjouer les arnaques.

Acquérir un vélo d’occasion n’est pas aussi évident qu’il y paraît. Où l’acheter ? Quelles sont les précautions à prendre et les éléments à vérifier pour éviter les mauvaises surprises ? Faisons le point ensemble !

Vous voulez acheter un vélo d’occasion ? Ne craquez pas sur la première annonce venue, aussi alléchante soit-elle. Ne vous laissez pas piéger ! Entre les vélos vendus pour ce qu’ils ne sont pas (cadre sablé et repeint aux couleurs d’une marque avec des autocollants achetés sur internet, vices cachés, etc.), les contrefaçons, les cycles volés, ceux déjà vendus à une tiers personne mais que l’on essaie de vous vendre pour vous soutirer de l’argent… attention à ne pas tomber sur une arnaque !

4 filières pour acheter un vélo d’occasion ?

  1. Chez certains vélocistes. Si les ventes de vélos d’occasions se font selon les possibilités du moment, ils demeurent les plus fiables. Ils sont généralement très attentifs à ce que la bicyclette ne soit pas volée et qu’elle soit révisée avant sa mise sur le marché.
  2. Les ateliers vélos. Là aussi, vous pouvez trouver votre bonne affaire. Certains d’entre eux remettent de vieux biclous pour leur offrir une seconde vie.
  3. Les bourses, brocantes et marchés d’occasion. Lors de ces rassemblements où se rencontrent vendeurs et acheteurs, vous pouvez également trouver votre bonheur. Restez prudent quant à la provenance du vélo. Méfiez-vous notamment des vendeurs à la sauvette.
  4. Les sites internet d’occasion. Que ce soit un site spécialisé dans la vente de vélo de seconde main ou des sites généralistes en termes de petites annonces en tous genres, redoublez de vigilance. Vous n’avez aucune garantie que le deux-roues ne soit pas maquillé, volé ou comportant un vice caché.

Voici quelques précautions pour déjouer d’éventuels pièges

Sur internet, vérifiez un minima la fiabilité de l’annonce :

  • Comparez les annonces similaires en tapant le nom du vélo dans la barre de recherche. Regardez l’ordre des prix. Si vous observez une grosse différence tarifaire, prudence !
    • La date de mise en ligne. Si l’offre est alléchante mais qu’elle existe depuis un certain temps, méfiez-vous. Cet indice doit vous mettre la puce à l’oreille.
    • Le texte. Faites un copier-coller de l’annonce sur un moteur de recherche. Vous observerez ainsi si elle a déjà été publiée ailleurs. Tel est le cas ? Examinez alors le sérieux des sites.

Fuyez les publications comportant de nombreuses abréviations, langage sms, fautes d’orthographe…

Une annonce doit contenir : le modèle du vélo, l’année, l’équipement (freins, pneus, roues, le dérailleur, transmission, etc.). Plus la description est complète et les photos correctes… mieux c’est.

  • Les photographies. Les fausses annonces affichent souvent des visuels empruntés sur d’autres sites, comptes, etc. Comme pour le texte, vérifiez-les en effectuant un copier-coller sur un moteur de recherche. Des images floues, prises à la va-vite, dans le noir, la pénombre… doivent vous mettre en alerte !
  • Contrôlez le profil du vendeur. Est-il amateur ou semi-pro (triathlon, course sur route, descente, etc.) ? Tout cycliste qui se respecte a besoin d’une machine en parfait état. De ce fait, il en prend forcement soin. Faites-vous une idée plus précise du personnage en « googlisant » son nom, ou en surfant sur son site personnel ou sur les réseaux sociaux : Facebook, Instagram, LinkedIn, Pinterest, etc.
  • Décrochez votre téléphone. Appelezle vendeur. Posez-lui directement quelques questions ciblées comme : pourquoi le vend-il (modèle trop vieux, changement de pratique, …), sa fréquence et l’intensité de ses sorties, si des pièces ont été changées, le nombre de propriétaires, où l’a-t-il acheté et l’a-t-il fait entretenir si c’est une première main, À défaut de l’avoir en direct, envoyez-lui un mail. Demandez-lui d’autres photos. Fixez ensemble un rendez-vous pour voir le vélo sur place et l’essayer.

Sur place, essayez le vélo et constatez son état général

Nul besoin d’être un pro de la mécanique pour déterminer si l’engin est en bon état de marche ou pas. Un signe révélateur : sa propreté. Si le propriétaire vous présente un vélo sale et mal entretenu, vous pouvez être sûr que son propriétaire n’en a pas pris soin. Vous risquez d’avoir de mauvaises surprises.

Après l’avoir enfourché et testé, inspectez quelques points cruciaux du vélo :

  • Le cadre. Pièce maîtresse, les tubes et les soudures doivent être en bon état, sans coups ni fissures. S’il a été repeint ou s’il comporte des autocollants, cela peut cacher des anomalies.
  • La tige de selle. Partie assez sensible du vélo, elle supporte le poids du cycliste et les nombreux chocs. N’hésitez pas à la sortir afin de d’examiner l’existence de cassure ou autres.
  • La fourche et la direction. Vérifiez qu’il n’y ait pas de jeu.
  • La transmission. Jetez un œil sur les plateaux et pignons. Assurez-vous qu’ils ne sont pas tordus. Contrôlez aussi le pédalier.
  • Les roues ne doivent pas être voilées ni comporter des impacts ou des traces de réparation. Testez la tension des rayons en le prenant deux par deux. S’ils sont trop détendus, la roue sera peut-être à revoir. Contrôlez aussi l’usure des pneus.
  • La guidoline. Le ruban posé sur le cintre se veut également un indicateur. Il s’use très vite.

Allez-y accompagné avec un ou une amie ayant de l’expérience. Non seulement vous aurez un avis extérieur, mais vous posséderez aussi une force de pression pour négocier si besoin.

Clarisse Nénard

clarissenenard.com