Le vélo, meilleur sport anti-cellulite
Couplé à une alimentation saine et équilibrée, le vélo est une arme redoutable pour déloger la cellulite. Et cela quels que soient les capitons confortablement installés sur vos fesses, vos cuisses, vos hanches…
Peau d’orange, culotte de cheval… la cellulite concerne 90% des femmes contre 2% des hommes. Cette inégalité s’explique par une différence de métabolisme mais aussi de composition corporelle. Quels que soient la morphologie et le poids, la masse graisseuse est plus importante chez les femmes (20 à 25%) que chez les hommes (10 à 15%). Dès l’adolescence, les jeunes filles commencent à sécréter une grande quantité d’œstrogènes. Ces hormones de la féminité stimulent le stockage des graisses afin de subvenir aux besoins de l’organisme lors de la grossesse et de l’allaitement. Elles se localisent généralement au niveau des hanches, du bassin, du ventre et des cuisses afin que le bébé puisse puiser dans les réserves et se développer. Ajoutons à cela d’autres fluctuations hormonales (cycle menstruel, ménopause) qui sont autant de périodes dans la vie d’une femme favorisant la rétention d’eau, le stockage des graisses, et donc l’apparition de la cellulite. Les hommes, eux, ont une peau plus épaisse et une masse maigre (muscle) plus importante. Lorsqu’ils prennent du poids, les cellules adipeuses se logent au niveau du haut du corps (abdomen, ventre, poitrine) et plus rarement sur les fessiers.
Quelle en est la cause ?
Si la cellulite est liée à un bouleversement hormonal, d’autres facteurs en sont également à l’origine : une alimentation déséquilibrée, un manque de sport, ainsi qu’une mauvaise circulation sanguine. Cesdifférentes causes permettent de définir trois types de cellulite : l’aqueuse, l’adipeuse et la fibreuse. Elles sont le résultat d’une modification de la structure des tissus conjonctifs cutanés et sous-cutanés. C’est-à-dire la conséquence à la fois d’un stockage de graisse dans les adipocytes (cellules graisseuses de l’hypoderme) et de rétention d’eau tout autour, dans le derme et l’hypoderme. En fait, lorsque ces amas graisseux augmentent de volume, ils étirent et créent des adhérences. Ce phénomène de compression altère ainsi la circulation sanguine et lymphatique, pouvant entraîner des œdèmes locaux, la stagnation des déchets métaboliques, un appauvrissement nutritif et la congestion du gel conjonctif… C’est pourquoi pour la prévenir, aider l’organisme à la combattre et à la déloger, il faut adopter une démarche globale. Il convient d’associer à une alimentation saine et équilibrée un sport régulier comme le vélo.
Le vélo élimine la cellulite adipeuse
Conséquence d’un manque d’activité physique et d’une alimentation trop riche en graisses, la cellulite s’installe surtout au niveau des hanches et des fesses. Elle est molle et ne fait pas mal lorsqu’on la pince. Pour puiser dans les stocks de graisse, on ne peut pas passer à côté du vélo. Sport d’endurance par excellence, il est un incontournable. Il a l’avantage d’être pratiqué en aérobie, filière énergétique idéale pour perdre du poids. Lors des sorties longues à un rythme modéré, on consomme des lipides que l’on utilise comme carburant. Idéal pour faire fondre les graisses et mincir.
Alternez les plats, les montées et les descentes pour solliciter les muscles des membres inférieurs. Le corps va se raffermir, les tissus adipeux devenir toniques. Plus vous développez de muscles, plus votre métabolisme de base est important, et plus vous brûlez et éliminez les capitons. Les membres inférieurs sont un des plus grands groupes musculaires du corps. Renforcez-les !
Le vélo chasse la cellulite aqueuse
Également appelée cellulite infiltrante, elle est due à des problèmes de circulation veineuse et lymphatique, et de rétention d’eau. Résultante d’une sédentarité excessive, elle engendre un effet de jambes lourdes. Quoi de mieux que le vélo et de mouliner pour atténuer ces maux et faire capituler les capitons.
À chaque coup de pédale, la voûte plantaire est sollicitée, favorisant le retour veineux. Quant au mouvement de pédalage, il stimule la contraction des muscles des jambes, qui à son tour améliore la remontée du sang vers le cœur.
Optimisez le phénomène avec l’aquabiking. En plus de pédaler, vous bénéficiez des effets de la pression hydrostatique. Non seulement, vous tapez dans les réserves de gras mais vous drainez aussi en stimulant la circulation lymphatique et sanguine. Rien de tel pour gommer la culotte de cheval.
Le vélo atténue la cellulite fibreuse
Dure et douloureuse au toucher, de couleur violacée, elle a un aspect peau d’orange sans besoin de la pincer. Certes plus difficile à dégommer car plus ancienne que les deux précédentes, le vélo peut toutefois en venir à bout. Pourquoi ? Parce qu’elle vient notamment d’un manque de sport, d’un mode de vie trop sédentaire, et qu’elle est essentiellement localisée sur les cuisses et les genoux. Comme vous le savez, le vélo nous fait de belles gambettes ! Elles se tonifient. La peau se raffermit. La cellulite disparaît.
Alors, enfourchez votre vélo 2 à 3 fois par semaine, pendant au moins 45 minutes. Pour que la dépense énergétique dure quelques heures après la séance, effectuez une sortie plus courte avec un travail de fractionné. Les hautes intensités favorisent la libération de l’hormone de croissance, la GH, qui est une hormone de déstockage du gras.
Clarisse Nénard