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<strong>Les bienfaits du vélo sur les muscles</strong>
Personal perspective shot of a cyclist riding a racing bike on Chianti region hills

Les bienfaits du vélo sur les muscles

17 avril 2023

Pédaler ne fait pas seulement de belles jambes ! Le vélo entretient les muscles, les renforce, les développe… offrant de nombreux avantages santé.

Sans muscle, il nous serait impossible de prendre le vélo, de l’enfourcher pour aller pédaler. Il est l’élément central de tout exercice physique : marcher, pédaler, sauter, courir, nager, grimper… Les 649 muscles qui composent notre corps sont le moteur de tous nos mouvements sans lesquels la vie ne serait pas possible, ainsi que de nos fonctions vitales, à commencer par le cœur. Chacun de ses battements pompe le sang et le fait circuler dans le réseau d’artères et de veines, permettant l’acheminement de l’oxygène et des nutriments essentiels vers chaque cellule de l’organisme. D’autres, comme le diaphragme, nous permettent de respirer et de faire entrer de l’air dans nos poumons. D’autres encore servent à avaler, à déglutir, à faire progresser les aliments dans l’intestin grâce à la contraction des muscles de la paroi du tube digestif. Les muscles squelettiques, attachés à l’ossature, nous permettent de nous mouvoir, de parler, de respirer, de manger… Non seulement les muscles interagissent avec de nombreux organes mais ils contribuent à préserver l’autonomie lors du vieillissement, à renforcer le système immunitaire, à prévenir l’obésité, l’hypertension, les récidives de cancers, les troubles musculo-squelettiques, à retarder le développement de maladies dégénératives comme celles de Parkinson et d’Alzheimer…

L’impact du vélo sur le muscle

Lorsque l’on pédale, dos, abdos, fessiers, cuisses, mollets, pectoraux, bras…tous les groupes musculaires du corps travaillent en même temps. En fonction de l’intensité et de la durée de l’effort, les fibres musculaires subissent des changements structurels et fonctionnels qui leur permettent de mieux s’ajuster à la demande.

Il en existe deux types :

  • Les fibres rapides qui se contractent très rapidement mais peu de fois à la suite ;
  • Les fibres lentes qui se contractent un plus grand nombre de fois, permettant des exercices plus longs.

Une fois stimulés par les impulsions nerveuses venues du cerveau, les muscles vont se contracter, améliorant leur typologie, leur taille et le nombre de fibres musculaires pour qu’ils soient capables de répondre à la force qui leur est demandée. Le niveau d’activité́ (faible, modérée, intense), la nature de la séance (force, résistance, explosivité), son déroulement sollicitent différemment les fibres musculaires. Celles recrutées lors d’un sprint (fibres rapides) n’ont pas les mêmes caractéristiques fonctionnelles que celles utilisées lors d’une sortie longue.

4 actions dans la construction et la définition musculaire

  • L’hypertrophie musculaire. Lorsque les muscles sont soumis à une charge de travail plus élevée que d’habitude, ils peuvent subir une hypertrophie, c’est-à-dire une augmentation de la taille des fibres musculaires. Cette adaptation leur permet de générer plus de force et de résistance.
  • L’endurance musculaire. Lorsqu’ils sont soumis à un stress prolongé, en aérobie (endurance), les muscles peuvent connaitre des adaptations qui développent leur capacité à générer de la tension, à maintenir le plus longtemps possible des contractions sans se fatiguer grâce à une meilleure vascularisation ainsi qu’à une meilleure densité mitochondriale, les mitochondries étant les petites usines qui produisent l’énergie (l’ATP).
  • La coordination musculaire. Lorsque les muscles sont soumis à des mouvements répétitifs, ils peuvent subir des adaptations qui améliorent la coordination et la synchronisation des mouvements musculaires. Ils travaillent ainsi de manière plus efficace et génèrent davantage de force.
  • La récupération musculaire. Avec une pratique régulière, les muscles peuvent s’adapter et récupérer plus rapidement de l’effort physique, ce qui permet de pratiquer plus fréquemment et d’améliorer la performance.

Le meilleur combo pour développer la force et la qualité des muscles est de réaliser des exercices d’endurance et de résistance.

6 avantages santé pour avoir un corps plus tonique

Que l’on soit cycliste assidu ou pratiquant occasionnel, le vélo ne nous fait pas uniquement de belles jambes.

  • On redonne du tonus au corps. Les muscles sollicités en douceur reprennent forme. Ils deviennent suffisamment forts pour garder les bons alignements, protéger les articulations et maintenir une bonne posture au quotidien et ne pas se blesser.
  • On brûle plus de calories au repos. Développer sa masse musculaire augmente le métabolisme de base, les besoins énergétiques « incompressibles » de l’organisme permettant le fonctionnement des organes vitaux. De ce fait, on brûle davantage de calories. Une clé fondamentale pour le contrôle et la perte de poids.
  • On prévient les douleurs articulaires. Les muscles jouent un rôle fondamental de soutien pour notre squelette et nos articulations. Le bassin, les genoux, les chevilles… sont plus forts et stables.
  • On améliore sa posture. En renforçant la sangle abdominale, les muscles du dos, les épaules… on améliore son maintien.
  • On favorise le retour veineux. Pédaler stimule la contraction des muscles des jambes dans lesquels se situent 80% des veines. En les comprimant, cela renforce la remontée du sang.
  • On booste sa santé mentale. En reprenant le contrôle de son corps, on se sent mieux et plus fort. On reprend confiance en soi et en ses capacités.
  • On gagne en énergie. Être tonique améliore la forme physique et le bien-être mental. On a une meilleure énergie dans son quotidien.

À court ou à long terme, le vélo c’est bon pour la santé !

Clarisse Nénard

clarissenenard.com