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Pourquoi le vélo permet-il de lutter contre les effets de la ménopause ?

Pourquoi le vélo permet-il de lutter contre les effets de la ménopause ?

25 novembre 2021

Bouffées de chaleur, fatigue, essoufflement, prise de poids, sautes d’humeur, troubles du sommeil…  la ménopause est une période délicate dans la vie d’une femme. Heureusement, le vélo peut les minimiser, voire les faire disparaitre !

Même si les femmes ne vivent pas toutes cette période de la même manière, le vélo se veut l’allié numéro un pour passer ce cap en douceur. Si vous tergiversez encore à enfourcher votre bicyclette et de vous remettre en selle, n’hésitez plus ! Pédaler régulièrement aide à prévenir certains effets négatifs et à en atténuer d’autres. Il est essentiel de soigner son hygiène de vie.

Qu’appelle-t-on périménopause et ménopause ?

Étape inéluctable de la vie d’une femme, la ménopause est un processus physiologique naturel. Elle survient généralement entre 45 et 55 ans, la moyenne étant 51 ans. Les ovaires réduisent progressivement leur production d’hormones sexuelles. Les estrogènes et la progestérone sont sécrétés de manière épisodique. Le cycle ovarien devient fantaisiste. C’est la première phase que l’on appelle périménopause ou préménopause. Durant cette période transitoire apparaissent les bouffées de chaleur, les suées nocturnes, les troubles de l’humeur et du sommeil, les maux de tête, les douleurs articulaires, la prise de poids, la fatigue… Les symptômes de ce dérèglement hormonal peuvent commencer quelques mois ou même quelques années avant que les règles s’arrêtent. Une femme est considérée comme étant ménopausée après douze mois sans règles et une perte totale de fertilité.

Le vélo prévient et limite la prise de poids

La diminution de la production d’hormones, en particulier l’hypo-ostrogénie, entraîne un certain ralentissement du métabolisme de base, une augmentation de l’appétit, ainsi qu’une modification de la répartition des graisses. Les hormones mâles prenant le relais sur les œstrogènes et la progestérone, les femmes stockent surtout au niveau de l’abdomen, des hanches, parfois au niveau des fesses et de la culotte de cheval. Ceci explique pourquoi elles grossissent vite, différemment, et ont du mal à perdre ces kilos en trop, si elles ne pédalent pas régulièrement. Car, pour contrecarrer ce phénomène, il faut pratiquer des activités physiques dites d’endurance, comme le vélo, pour puiser dans les stocks de graisse. Les sorties en aérobie, c’est-à-dire à 60-70% de sa fréquence cardiaque maximale autorisée (FCMA), aident à la perte de poids, à condition qu’elles soient associées à un équilibre alimentaire adapté. Les entraînements à haute intensité (sprint, la méthode Gimenez, fractionné, Fartlek, spinning, etc.) permettent à l’organisme de continuer à brûler des calories après la séance, tout en favorisant la sécrétion de l’hormone de croissance (GH) qui est une hormone de déstockage du gras.

Le vélo aide à conserver et à prendre en muscle

Pédaler ne fait pas uniquement de belles jambes, il sculpte une silhouette harmonieuse. Quand on développe sa masse musculaire, on augmente en même temps son métabolisme de base. C’est-à-dire les besoins énergétiques « incompressibles » de l’organisme permettant le fonctionnement des organes vitaux, comme la respiration, la circulation sanguine, etc. Plus le corps est musclé, plus il utilise ses réserves de lipides stokées dans le tissu adipeux à des fins énergétiques. De ce fait, le nombre de calories dépensées quotidiennement est élevé. Un aspect déterminant quand on sait, qu’entre 40 et 80 ans, on perd environs 35 à 40% de notre masse musculaire. En contrant cet effet indésirable, la pratique régulière du vélo prévient les risques de maladies cardiovasculaires et de diabète.

Contre le relâchement abdominal, en complément de vos sorties, introduisez des séances de Pilates et de gainage afin de solliciter le transverse à qui nous devons le ventre plat.

Le vélo protège les os

À la ménopause, le déficit en œstrogènes accroit le risque d’ostéoporose. Or ces hormones jouent un rôle important dans le remodelage osseux, lorsque l’ancien os se détruit (ostéoclaste), de l’os nouveau se construit (ostéoblaste). L’hypo-oestrogénie entraîne une diminution de la densité osseuse de 3% par an. Les supplémentations en calcium apportées par les produits laitiers (yaourts, fromages blancs, lait, fromages …) et en vitamine D ne suffisent pas à renforcer et à consolider nos os. Il convient d’apporter une résistance mécanique. À chaque action musculaire, coup de pédale, nous sollicitons les points d’attache osseux, stimulant la formation nouvelle d’os. Il se construit de manière plus solide et gagne en densité. Le vélo prévient l’ostéoporose.

Le vélo atténue les raideurs articulaires

Il faut savoir aussi que le déficit d’œstrogènes amplifie la sensibilité à la douleur, notamment au niveau des articulations. Si les doigts et les poignets sont les plus touchés, la ménopause n’épargne pas les pieds, les chevilles, les genoux, les lombaires, les épaules… Comme vous le savez, le vélo préserve les articulations. S’il améliore leur mobilité et leur souplesse, il aide également à régénérer le flux synovial. Raison de plus de vélotafer et de le rajouter au déverrouillage matinal.

Le vélo fait redescendre en température

Selon plusieurs études scientifiques, l’activité physique limiterait l’intensité et la fréquence des bouffées de chaleur. Plus connu, le vélo réduit également les troubles du sommeil et de l’humeur. Pédaler aide à évacuer le stress et l’anxiété, à stimuler la sécrétion d’un grand nombre d’hormones et de neurotransmetteurs (endorphines, dopamine, sérotonine, etc.) mis en veille. Résultat, c’est bon pour le moral et l’humeur. En descendant en température et en restant zen, on prend la vie du bon côté !

Clarisse Nénard

clarissenenard.com