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Vélo et soleil : jamais sans ma crème solaire !

Vélo et soleil : jamais sans ma crème solaire !

9 juin 2022

S’il y a bien un sport avec lequel on prend du plaisir par beau temps, c’est le cyclisme ! Pour profiter sans risque du vélo au soleil et en retirer tous ses avantages, mieux vaut protéger votre peau.

Chaque année, nous l’attendons tous avec impatience. Quoi de plus agréable que de sentir la chaleur du soleil caresser notre peau ! Dès les premiers rayons, nous rêvons de longues et belles balades à vélo. C’est bon pour le moral, les os et pour recharger les batteries. Un désir bien légitime, à condition de ne pas en abuser. Car l’astre solaire est à double face. Indispensable au bien-être, il peut également nuire cruellement. Coups de soleil, brûlures, allergies, vieillissement prématuré, cancer… tels sont quelques-uns de ses méfaits si l’on s’expose de manière prolongée, répétée et sans réelle protection. Pour que le soleil reste notre ami, une bonne crème solaire est, à plus forte raison essentielle, qu’à vélo l’effet du vent rafraîchit et ôte très vite la sensation de chaleur. Le piège est d’autant plus dangereux lorsqu’il y a un voile nuageux. Restez vigilant même par temps couvert car 30% à 70% des rayons UV traversent la densité des nuages.

Vous vous y connaissez en rayons ?

Les infrarouges, invisibles qui apportent cette sensation de chaleur, et les ultraviolets sont les plus connus. Ces derniers, non caloriques et invisibles, se divisent en trois catégories selon la longueur d’ondes. Plus ils sont longs plus ils pénètrent profondément dans la peau et l’endommagent.

  • Les UVA traversent les nuages et pénètrent profondément l’épiderme jusqu’aux couches inférieures. Ils sont responsables du vieillissement prématuré de la peau, de la pigmentation immédiate, des lésions cutanées et de certains cancers. Ils sont également dangereux pour les yeux des bébés et des enfants ;
  • Les UVB, en grande partie filtrés par les nuages épais et dont l’intensité augmente pendant la journée, atteignent les premières couches de l’épiderme. Ils sont responsables du bronzage à long terme, des coups de soleil, et des cancers de la peau ;
  • Les UVC sont stoppés en totalité par l’atmosphère.

Pour savoir quand le soleil est le plus dangereux, on a inventé l’indice UV. Il prend en compte la hauteur du soleil, l’épaisseur de la couche nuageuse, celle de la couche d’ozone ainsi que le degré de réflexion. Grâce à lui, on détermine en combien de temps, on reçoit le premier coup de soleil sans protection. C’est un élément primordial pour pédaler au soleil sans danger. Plus le chiffre est élevé plus le soleil aura des effets nocifs notamment sur la peau et les yeux non protégés. Alors à vos crèmes et à vos lunettes de soleil !

À chacun son phototype et sa sensibilité à vélo

En réponse aux attaques des UV A et B, la peau épaissit sa couche cornée et sécrète de la mélanine, se fabriquant ainsi une sorte d’écran solaire. Sauf que ce processus naturel de défenses, opérationnel seulement au bout de quelques jours, n’est pas suffisant et identique pour tous les cyclistes. À la naissance, nous possédons tous un capital solaire plus ou moins important selon la pigmentation de la peau, de la couleur des yeux et des cheveux, du nombre de mélanocytes disponibles et de leur capacité de synthèse. Il existe ainsi 6 catégories de phototype, allant des peaux albinos (phototype 0) aux peaux noires (phototype 6). D’où l’importance de se protéger des rayons afin d’éviter des dégâts irréversibles. À vélo, on ne se rend pas compte quand ils tapent fortement. Et pourtant ils sont bien là et brûlent la peau. Le danger s’accentue par la simple humidité de la peau, la transpiration. Au-delà de l’insolation, du coup de chaleur, de l’hyperthermie d’effort, le soleil est responsable du cancer de la peau. Si les UVB provoquent des coups de soleil, les UVA pénètrent en profondeur dans l’épiderme. Mieux vaut sauver appliquer une bonne crème solaire pour sauver sa peau.

Comment choisir sa crème solaire ?

Vous l’avez compris, la crème solaire doit faire partie de la panoplie du cycliste en plus des vêtements avec un tissu UPF avec protection UV. En mettre avant sa sortie et une fois sur le vélo doit devenir un réflexe. Reste à la choisir en fonction du phototype, du lieu, du moment de l’exposition…Le choix ne sera pas le même si l’on se trouve aux Antilles ou en Bretagne, s’il est 10h00 du matin ou 14h00, si on roule en pleine campagne, si on se promène en bord de mer, si on grimpe des cols ou si l’on fait du VTT en montagne. Là-haut, l’indice UV augmente dans une proportion de 10 % tous les 1.000 mètres d’élévation.

Optez pour un indice par rapport à l’index UV. Si l’excipient de la crème joue un rôle majeur dans l’efficacité du produit (capacité de fixation, d’absorption, de persistance), plus l’indice de protection (IP ou SPF) est haut, plus la protection anti-UVB est élevée. Sachez que les SPF 50+, 100+ ou encore les « écran total » n’ont pas la capacité à neutraliser tous les UV A et B.

Quant au type d’écran solaire, selon les ingrédients actifs qu’il contient, certains produits renferment :

  • Des filtres chimiques, des molécules synthétiques qui absorbent les rayons ultraviolets. Attention aux peaux sensibles et allergiques ;
  • Des filtres physiques se composant de petites particules qui diffusent et reflètent les rayons ;
  • Des écrans minéraux, constitués de poudres microscopiques opaques (dioxyde de titane, oxyde de zinc ou de fer…), agissent comme un miroir en réfléchissant la lumière ;
  • Des écrans organiques, ils allient réflexion et absorption.

Tous ces éléments doivent être indiqués sur l’étiquette du produit solaire. Préférez des soins résistants à l’eau, réfléchissant 5% du rayonnement. Demandez conseils à votre pharmacien.

Dites-lui aussi qu’il n’est pas question non plus de se retrouver avec un soin qui, avec la transpiration liée à l’effort, deviendrait particulièrement collant et désagréable, ce qui exclut de facto la plupart des huiles et crèmes très riches. Et qu’il soit adapté aux zones poilues, en particulier les bras, les jambes et le cuir chevelu. Ajoutez à cela son absorption immédiate, sans la moindre trace et qu’il ne pique pas les yeux ! La transpiration, sur le visage et notamment au niveau du front, a cette fâcheuse tendance à glisser au niveau de la zone oculaire… Ensuite tartinez-vous correctement jusqu’aux oreilles au moins une demi-heure avant d’enfourcher votre vélo. Remettez-en une couche en cours de route. Et n’oubliez pas non plus de bien vous hydrater !

Clarisse Nénard

clarissenenard.com